Les bureaux de demain sont-ils déjà chez vous ?
Le 17 mars 2020 : voilà une date qui marquera les esprits pendant de longues années. Synonyme d’un début de confinement, c’est également une date qui marque le début d’un nouvel environnement de travail, d’un nouveau schéma de pensée sur les façons d’œuvrer chaque jour pour une entreprise.
Avec la généralisation du télétravail sans concession, les entreprises ont dû s’adapter, accepter une méthode de travail jugée à caractère exceptionnel jusque-là, et ainsi voir un ensemble de collaborateurs « prendre goût » à cette pratique du travail à domicile, loin de toute l’animation et l’effervescence des locaux. La nécessité de repenser l’agencement des bureaux est une étape incontournable aujourd’hui, mais ne serait-ce pas également l’occasion de repenser, d’évoluer, de muter vers une autre proposition d’agencement ? Intéressons-nous aujourd’hui aux défis qui attendent chacun d’entre nous sur leur lieu de travail, qu’il soit à domicile ou sur site.
Tenir compte de l’évolution des comportements
Le confinement, s’il a été bien vécu par près des 2/3 de la population (pour le premier confinement de mars 2020, les hommes et les Millenials représentant la majorité des « déçus » de ce confinement), aura tout de même été un accélérateur dans la prise de conscience de la nécessité d’avoir un environnement de travail sain, stimulant et source de bien-être.
Cette évolution des comportements (sentiment de liberté, d’autonomie, de calme, de réduction de la pression parfois) aura permis de mettre en lumière les nouveaux défis à relever pour chaque dirigeant, celui de repenser ses espaces de travail et l’agencement des locaux pour redonner l’envie aux collaborateurs de reprendre le chemin de l’entreprise.
Place donc au renforcement du confort, de l’attrait de la marque employeur, de l’attachement à une entreprise et à ses locaux à présent perçus comme sources de contraintes (temps de trajet, nuisances sonores, pression hiérarchique…).
Repenser l’usage et les flux : 100% télétravail ?
Il y aura un avant et un après covid-19 c’est certain, y compris en matière d’aménagement de bureaux. Avant le confinement, nous assistions à la marche inexorable vers la rationalisation des espaces de travail, l’optimisation à l’extrême des surfaces, le tout pour rentabiliser une charge pesant lourdement sur la société. L’exigence de distanciation sociale associée à la volonté des salariés de disposer d’un meilleur confort, oblige les entreprises à repenser les flux, les dispositions de bureaux, les cloisons, le mobilier.
La tendance est aujourd’hui à la création d’espaces tiers destinés au bien-être, à la création et à la détente. Si les espaces collectifs très resserrés n’ont plus la cote, pourquoi ne pas partir tout simplement vers un retour du bureau individuel ? La réponse se situe là encore dans la résultante du confinement : l’absence quasi-totale d’interactions sociales.
Le télétravail a bien montré les aspects positifs du travail à domicile (réduction du temps de trajet, concentration, décontraction) mais également les aspects négatifs de ce dernier : manque d’espace, manque de confidentialité, inconfort lié au mobilier de bureau inadapté, partage rendu compliqué, difficultés pour certains à organiser leur temps de travail. L’idée majeure consiste donc à repenser l’usage de chaque espace collectif pour venir le rendre plus attractif, plus engageant, et plus fédérateur autour d’une culture d’entreprise revisitée.
Et la productivité dans tout cela ?
Des recherches de l’université Stanford ont démontré l’existence d’un axe de progrès pour le travail en entreprise : la productivité. En effet, il a été prouvé que le télétravail avait augmenté de 13,5% la productivité des employés. Mais alors, la solution pour chaque dirigeant ne sera-t-elle pas de poursuivre le télétravail à 100%, obtenant ainsi ce qu’elle recherche depuis des années : la productivité et la rentabilité avec la suppression des locaux ?
Une étude Deskeo va également dans ce sens en indiquant que 62% des Français souhaiteraient faire plus de télétravail une fois la situation revenue à la normale. Malgré tous ces indicateurs au vert, le 100% télétravail reste une utopie pour une majorité d’entreprises car il restera toujours un souhait bien enfoui dans notre conscience, celui d’avoir un port d’attache, une base pour se retrouver et échanger. L’entreprise peut alors choisir d’opérer une transition hybride : repenser ses locaux tout en accordant une partie des économies d’immobilier vers une aide à l’aménagement de bureaux à domicile.
Et si les bureaux se situaient à mi-chemin entre l’entreprise et chez vous ?
Comme nous l’indiquions dans notre dernier article sur les tendances 2021 en matière d’aménagement de bureaux, nous assistons à l’avènement des espaces de coworking ou hybrides. Ces derniers offrent une prestation d’ultra-flexibilité, tant pour les entreprises qui les louent que pour les personnes qui y travaillent. Ils sont perçus comme des lieux accueillant, source d’une forte émulation collective, d’interactions sociales.
Mais alors quelle sera la place des bureaux dans la vie de l’entreprise ? La réflexion à mener est transverse.
Il s’agit aujourd’hui de repenser l’aménagement global des locaux, à commencer par l’emplacement. Fini les grandes métropoles, place aux agglomérations plus petites, à taille humaine, moins centrales et pourtant si attractives. Côté agencement, on joue la carte de la sur-connexion, de l’anticipation des besoins et de la mise à disposition d’une carte de services toujours plus complète. La différence devra être la qualité de la prestation, le confort proposé, la nature même de l’environnement proposé pour l’exercice d’une activité professionnelle.
Une étude du cabinet de conseil Paris-je-te-quitte de mai 2020 montrait ainsi que 3 franciliens sur 5 étaient à la recherche d’un environnement moins stressant et plus proche de la nature, et qu’un quart souhaitait même quitter Paris au plus vite.
Alors, si vous souhaitez être accompagnés dans cette transition, faites appel à des spécialistes de l’aménagement de bureau dans toute la France.